Les adolescent set leurs états d’âme sont une source d’inspiration pour le cinéma indépendant américains depuis bien longtemps. Le monde de Charlie, en anglais The Perk of Being A Wallflower (c’est pratique de se confondre au papier-peint), ne déroge pas à la règle du genre, en plaçant un héros au début de ses années lycée.
Stephen Chbosky a adapté lui-même son roman, pour être le plus fidèle à son héro Charlie. Incarné avec assez de justesse par Logan Lerman, aka Percy Jackson, le jeune adolescent au lourd passé, timide et angoissé, arrive malgré les apparences à se faire adopter par un groupe d’amis où circulent les cassettes audio avec musique so 90’s compilés. Si le film n’évite malheureusement pas les clichés du genre, ce qui l’alourdit de sentimentalisme et qui nous détache parfois de ce que vivent les personnages, on s’émeut un peu de leur énergie leur complicité et leur mal être, qu’on a tous connu. Bien qu’on se demande pourquoi Emma Watson ai besoin de faire tant de mouvement avec ses sourcils, le reste de la distribution fait du bon travail (surtout Ezra Miller). C’est alors une chronique assez attachante de la jeunesse à laquelle on assiste, qui ne fera probablement pas date dans l’histoire, mais qui se laisse assez bien regarder.
Oui, ce film est agréable, on passe un bon moment , sans être révolutionné.