Les adaptations sont souvent plusieurs vies devant elles. Ainsi, après avoir été adapté au cinéma par Alfred Hitchcock, l’univers du roman Psychose de Robert Bloch se retrouve désormais sur le petit écran avec le prequel Bates Motel. Cette série, crée par Anthony Cipriano, s’intéresse à la jeunesse de Norman Bates et à sa relation fusionnelle avec sa mère, Norma.
Dés la première séquence, on ne s’y trompe pas : c’est dans la continuité du genre horreur que la série se place. Mais il ne faut pas chercher plus de ressemblance avec le film d’Hitchcock, ne serait-ce que parce que la série se déroule de nos jours. Cela qui donne un effet rétro un peu étrange et instable à certains moments, dans les comportements des protagonistes, leur manière de s’habiller. Mais on l’attribue vite à l’atmosphère étrange de la série. De plus, on se rend vite compte, après une scène d’ouverture qui laisse volontairement l’interprétation libre, qu’ici le choix n’est pas de suggérer la violence pour créer peur et suspens, mais bien de la montrer crument, avec toute la brutalité dont les hommes sont capables. Enfin, parce que nous savons tous comment l’histoire se finit et quel monstre va devenir Norman Bates. Ce qui nous intéresse donc, c’est véritablement la psychologie du jeune homme timide de 17 ans (Freddie Highmore) et surtout la relation un peu tordue qu’il a avec sa mère (l’excellente Vera Farmiga). Quels chemins vont-ils emprunter pour tomber dans de tels horreurs ? Tout commence quand Norma et Norman viennent s’installer dans le motel qu’ils viennent d’acquérir pour recommencer leur vie après la mort du père. Si Norman essaye de s’intégrer, sa mère possessive l’entraine de toutes autres aventures. Le pilote donne alors assez de clés et de pistes intrigantes pour que l’on ai envie de voir la suite et comment le mal va faire son chemin.
ça a l’air drôlement sympa ! merci pour la découverte 🙂
Ca donne envie !