L’idée n’était pourtant pas mauvaise à la base : surfer sur la vague des succès des différents Borgia en prenant pour décor l’Italie de la Renaissance et s’intéresser à l’un des plus grands esprits de tous les temps, Léonard de Vinci. Plus particulièrement à sa jeunesse où, esprit libre et complexe, il allait contre les barrières de son temps. Mais une bonne idée ne suffit pas… et Da Vinci’s Demons en est la preuve. La nouvelle série de Starz passe complétement à côté des qualités nécessaires malgré la renommée de son créateur, David S. Goyer, à qui l’on doit les Blade et les Batman de Nolan.
Le soucis, ici, c’est que le style à la dynamite qu’on nous montre manque complétement de la finesse nécessaire à une série historique. On nous présente à peine le contexte historique, la Florence des Médicis qui pourtant vaut son pesant de matière dramatique. Le personnage principale, jeune Da Vinci, est plus un rockeur qu’un inventeur, un chien fou cabotin et insupportable. Le mélange avec la fantasy n’arrange rien dans le peu de crédibilité de la situation et, franchement, c’est plus le Da Vinci Code qu’autre chose dés que l’on touche à des sociétés secrètes et au Vatican…
Je ne parle même pas de la psychologie des personnages, de leurs dialogues toujours purement explicatifs. Alors, certes, tout cela est avant tout pensé comme un pure divertissement qui serait plaisant… au dixième degré. Pas de quoi s’y attacher ni revenir à l’épisode deux. Comme quoi, on peut complétement se planter en série historique !
Un avis sur « Da Vinci’s Demons »