Les vacances sont censées être le moment idéal pour se reposer, se vider la tête, méditer, changer d’air… et découvrir un grand classique de la culture série. Je suis partie avec l’intégrale de Six Feet Under sous le bras après avoir longtemps hésité à me plonger dedans. Non pas parce que je doutais de sa qualité, une série signée Alan Ball et diffusée sur HBO ne pouvait pas me décevoir de ce côté là. Ce qui m’a toujours un peu refroidi, c’est le thème principale de la série… qui raconte la vie d’une famille de pompes funèbres. Qui parle donc de la mort sous toutes ses coutures, vous l’autre compris.
Dés le début, c’est le père de la famille Fisher qui y passe, léguant à ses deux fils l’entreprise familiale. Voilà comment on annonce la couleur : tout le monde meurt, même ceux qui nous enterrent… triste ? Oui, mais pas que ! Car ce thème, loin d’être joyeux, est aussi suivi de très prés d’un autre : la vie est ironique, alors soyons-le avec elle. Et c’est toujours avec cet humour noir et grinçant que la série suit cette famille finalement tout à fait normale, bien que tous les personnages semblent plus caricaturaux que dans la vie réelle. Ce « memento mori » agit comme une véritable psychanalyse et ose aller au bout des choses. Ajoutez à tout cela une bonne dose de critique de la société américaine et occidentale, des acteurs parfaits nous attachants sans mal à leurs personnages, une multitude de thèmes abordés avec ce qu’il faut de second degrés et vous comprendrez pourquoi j’ai passé toutes mes soirées de vacances devant la télé (de toute façon, il pleuvait).
Un avis sur « Six Feet Under »