Quand on me demande quelle est ma série favorite de tous les temps de tout l’univers, bien qu’il y en ai beaucoup que j’adore, le nom qui me vient aux lèvres est Rome. Pur produit HBO, série historique qui n’a duré que deux saisons, c’est une des premières qui m’a marqué lorsqu’au lycée, hésitante entre l’archéologie et le cinéma, j’ai découvert qu’on pouvait allier les deux. A l’occasion de sa diffusion sur D8 à partir du 17 juillet, je lui fais une petite déclaration d’amour et ne vous donne aucune excuse pour ne pas vous y coller si vous ne l’avez jamais vu.
La Rome Antique était sanglante, suante, régie par des guerres internes de famille, la politique y était un des sports favoris. César le sait très bien et, alors qu’il vient de vaincre Vercingétorix à Alésia, il prépare son retour chez lui en grand vainqueur de la guerre des Gaules. Mais au Sénat de Rome, son partenaire de toujours Pompey Magnus ne tient pas à ce que César récupère tous les honneurs… ça ressemble à un cour de latin barbant ? Détrompez-vous : une des grandes forces de cette série réside dans la multitude de ses personnages, tout particulièrement les personnages de l’ombre : des soldats (magnifique duo de Titus Pullo et Lucius Vorénus) aux femmes qui manient la politique avec leurs corps (Servilia versus Atia reste le meilleur catfight de toute l’histoire des séries). Au diable les inexactitudes historiques : ici, c’est le drama qui compte, les intrigues prenantes, fines, épiques, le tout dans un décor faste et magnifique, réputé comme une des plus chers (et qui a obligé d’ailleurs l’arrêt de la série). Le casting est absolument impeccable, même Cléopâtre et Brutus sont attachants, sans parler de cette grosse brute de Marc-Antoine… ou de Cicéron ! Véritable renouveau du genre historique, grosse claque visuelle, Rome est vraiment une série à avoir vu et à apprécier dans toute sa splendeur et sa décadence.