Il semble quasiment impossible, désormais, qu’une série à succès n’est pas le droit à son spin-off. Once Upon a Time, relecture des contes de fée plutôt plaisante quoi que parfois inégale, n’y échappe pas. La rentrée a donc vu débarquer sur nos écrans Once Upon a Time in Wonderland, qui se penche sur le destin de la Alice de Lewis Caroll… la fausse bonne idée.
Pourquoi on y croit pas une seule seconde, à ce Wonderland, quand on s’attachait si vite à Storybrooke ? Tout d’abord, il faut bien le dire : cette série est ratée visuellement. Si Burton avait plutôt réussi à éviter cet écueil (mais malheureusement pas celle du scénario), ici les fonds verts sont ultras visibles, les couleurs et les formes sont criardes et inesthétiques, même les personnages sont affublés de déguisements horribles (la Rein de Coeur, mais surtout, Jafar!). Du coup, pas facile de se concentrer sur une histoire qui de toute façon tourne très vite au grand n’importe quoi. Bien loin d’offrir une lecture profonde et détournée des propos de Caroll, Alice (Sophie Low, vu dans The Slap), désormais grande, ne pense qu’à une chose, retrouvée son prince, à tout prix. Un prince, dans Alice ? Non, ils n’ont pas été jusqu’à créer un nouveau personnage, quoi qu’ils auraient dû. Le Prince d’Alice n’est en effet que… le génie de la lampe ! Oui oui ! Le gros truc bleu d’Aladin s’est changé en un beau jeune homme. Forcément, si on amène le génie, il faut amener le méchant : c’est Jafar, JAFAR !! Il y a de quoi rire, vraiment. Le pauvre Naveen Andrews (Lost) fait ce qu’il peut, mais c’est ridicule. Je ne parle même pas des bons sentiments qui débordent, des scènes de bataille pas crédible pour deux sous ni des grosses ficelles de scénario. Non, vraiment, si la magie avait pris avec OUAT, là, c’est très mal parti.
Moi aussi j’ai adoré Storybrooke…alors si tu n’as pas aimé OUAT in Wonderland….et bien je ne prendrai pas la peine de regarder. Merci cousine.