Sleepy Hollow

Même si le temps me fuit, je ne désespère pas de découvrir toutes les nouveautés séries de la rentrée que j’ai raté. Après la déception Dracula, j’ai décidé de donner sa chance à l’autre série fantastique dont on parle beaucoup, Sleepy Hollow. Il s’agit, comme vous l’avez deviné, de l’adaptation du même conte qui a inspiré Tim Burton pour le long-métrage éponyme. Seulement, cette fois-ci, le cavalier sans-tête revient… de nos jours.

C’est déjà un sacré pari de reprendre la franchise de Sleepy Hollow pour en faire une série, alors qu’on a vu qu’un film suffi à traiter le sujet. Les scénaristes, créateurs également de la série Fringe, ont donc choisi pour donner plus de matière au récit, de placer l’histoire dans une Amérique contemporaine. Mort durant la Révolution sous les ordres de Georges Washington, Ichabod Crane se réveille soudain dans une grotte pour se rendre compte qu’il est au XXIe siècle… et que le cavalier qu’il a décapité avant de mourir l’a suivi. Mais attention, ce n’est pas n’importe quel cavalier ! Il s’agit en fait d’un des quatre chevaliers de l’apocalypse… rajoutez à ceci de la sorcellerie, une jeune héroïne qui s’ignore, des bons clichés américains, des méchants cachés parmi la population (le flic chinois qui travaille en fait pour…le démon!!) et vous aurez du grand n’importe quoi!! C’est vraiment la première impression que donne le visionnage du pilote : qu’ont fumé les scénaristes, franchement ? C’est bien sûr sans parler de l’aspect visuel de la série qui peut vite tourner au grotesque quand on part dans les têtes coupées, et surtout les sacrés problèmes de gestion de lieux et de temporalités. Alors, certes, c’est drôle, il y a un effort certains sur le second degrés et le divertissement à l’extrême. Mais de là à regarder le second épisode ? Pas sûr…