Ça y est ! On se demandait pourquoi ils ne l’avaient pas fait plus tôt, je voulais le faire la première : les pirates débarquent enfin dans l’univers des séries. C’est la chaîne américaine Starz qui tire la première en s’associant au réalisateur Michael Bay (qui ne joue cependant ici qu’au producteur) pour nous livrer Black Sails.
C’est un prequel à la célèbre Ile aux Trésors que les créateurs de la série, Jonathan E. Steinberg et Robert Levine, se sont attaqués. Nous nous retrouvons donc en 1715, sur l’île pirate de New Providence, repaire de toute la racaille des mers qui se bat contre la flotte britannique. Mais c’est au capitaine Flint que l’on s’intéresse particulièrement, et sa quête d’un galion espagnol empli d’or alors que de nombreux obstacles se dressent devant lui, dont le vol par un certain John Silver de précieuses pages d’un journal… Ils n’ont pas eu froid aux yeux, pour ce début dans la piraterie ! Beaucoup de personnages, de nombreuses petites intrigues mais surtout ce qui fait la recette des chaines cablées et des séries historiques pour adulte : du sang et du sexe. Quoi que tout de même assez soft sur ces deux derniers points, Black Sails est très divertissant et s’attache surtout à rendre ces pirates crédibles, en tout cas historiquement : l’égalité des pirates, l’élection du capitaine sont des choses que l’on sait rarement. Bien sûr, quelques personnages sont sacrément caricaturaux (Max par exemple), on ne coupe pas à des scènes explicatives, on ne fait pas dans la finesse et on a le droit à tous les poncifs du genre. Mais on est tout de même sacrément content de les voir, ces poncifs, pour ne pas s’y tromper : c’est avant tout du pur divertissement dont l’efficacité du pilote donne envie de revenir en épisode deux… et surtout de se replonger dans ses propres histoires de pirates !
Une série qu’il me tarde de découvrir ! C’est le premier avis sur lequel je tombe, et il m’encourage.