Au pays des romans de fantaisie démocratisés, à côté de J.R.R. Tolkien et de Georges R.R. Martin, on trouve les nombreuses œuvres de Robin Hobb. Cette écrivaine américaine prolifique, principalement connue pour sa saga de L’Assassin Royal, a également trempé sa plume dans le monde… des pirates, avec The Liveship Traders. Vous vous en doutez, je n’ai pas pu passer à côté.
Si une chaîne voulait faire de la concurrence à Game of Thrones, adapter du Robin Hobb serait tout indiqué. Dans Les Aventuriers de la Mer, on retrouve le côté médiéval, les pays imaginaires dont on imagine qu’ils sont fortement inspirés de la côté Est américaine à l’époque des colons, de la magie bien sûr dans les figures de proue des navires qui prennent vie et enfin des héros aux destinées contrariées. Vous imaginez bien qu’en neuf tomes, on va de rebondissements en rebondissements, même si le premier tome met un peu de temps à rentrer dans l’histoire et à nous rendre les personnages vraiment attachants. Mais une fois à bord, cela fait une lecture assez agréable et divertissante. Il parait d’ailleurs qu’on accroche soit à L’Asssassin Royal, soit aux Aventuriers de la Mer. Mon choix va tout naturellement aux navigateurs et aux déboires de la famille Vestrit.