Pablo Escobar, trafiquant de drogue colombien, est une source de mythe et d’imagination comme le sont les hommes qui marquent fortement l’Histoire de leur pays. Il n’est ainsi pas étonnant que Netflix ai décidé de faire une série autour de son histoire, Narcos, crée entre autre par Chris Brancato. Les scénaristes ont décidé de raconter l’histoire de Pablo avec un parti pris fort… au risque de ne pas plaire à tout le monde.
C’est toute la subtilité de la voix-off. Dans Narcos, tout au long du pilote et du second épisode (donc probablement de la série), l’histoire d’Escobar nous est narré par la voix d’un flic, le Sergent Murphy, qui va combattre Escobar. Une voi-off très présente qui nous explique tout ce qu’on voit à l’écran. Il est vrai que pour les spectateurs, ce n’est pas simple d’arriver à comprendre tous les enjeux complexes politiques, économiques, personnels qui se jouaient en même temps dans la vie d’Escobar. Mais voilà : tout va trop vite, et les quelques séquences clés nous donnent à peine le temps de nous attacher à ce qu’on nous raconte. Certes, la série réussi malgré tout à donner au personnage d’Escobar une bonne prestance et un magnétisme certain qui titille et donne un goût de reviens-y. Mais quand on n’est pas particulièrement fan de la voix-off, cette dernière fini par nous taper sur les nerfs, et ça va tellement vite qu’on finit par se lasser un peu du déballage. C’est dommage, et je suis sûre que certains apprécieront et trouveront la série à leur goût – je vous conseille paradoxalement d’y jeter un oeil, d’ailleurs… mais, moi, je passe mon chemin.