Il parait que c’est la série dont tout le monde parle en cette période de transition 2016/2017. C’est sur que The OA, dernière fiction originale de Netflix, est un ovni sur beaucoup de plans différents. Tout d’abord, on n’en a entendu parlé que la veille de sa diffusion. Aucune pub, mais un véritable buzz tardif. De plus, les créateurs Brit Marling et Zal Batmanglij sont aussi respectivement la comédienne principale et le réalisateur unique de ces 8 épisodes aux durées variables. Enfin, parce que The OA semble survoler les règles des séries classiques. Changement de point de vue, de décor, de temporalité, mystère non résolu, raccourcis scénaristiques, crédibilité douteuse de certaines choses… malgré tout cela, The OA fonctionne, car cette série arrive a allié fond et forme autour du même thème : qu’est-ce que nous sommes prêts à croire ? The OA, c’est l’autre nom de Prairie Johnson, celui qu’elle se donne depuis qu’elle a réapparu mystérieusement en ayant retrouvé la vue alors qu’elle a disparu il y a sept ans alors qu’elle était aveugle. Elle rassemble autour d’elle cinq personnes très différentes à qui elle choisit de raconter son histoire… et leur demande de l’aider à sauver des gens. On ne peut s’empêcher d’être intrigué tout du long, de voir où nous emmène Prairie, d’être en super empathie avec les cinq personnages qui l’écoutent et qui sont très réussi. Dans une certaine mesure, elle fait un peu l’effet qu’a dû faire Twin Peaks à son époque. Est-ce que cela deviendra le même classique ? Pas sûr, mais en tout cas, ça reste une très bonne surprise !
The OA
Publié parClémence LebatteuxPublié dansMy ScreensÉtiquettes :My Screens, Netflix, Série, Série US, The OA
Publié par Clémence Lebatteux
Scénariste, Screenwriter, Réalisatrice, Director, Actrice, Actress Voir plus d’articles