Depuis que je suis l’heureuse propriétaire d’une tablette (à usage professionnel, qu’on se le dise), je découvre petit à petit le monde des applications, sociales ou pratiques, d’informations ou de jeux. Il y a bien sûr des applications pour tout : la météo, les trucs & astuces de grands mères, les agendas en tout genre, le suivi vétérinaire de son poisson rouge…. pour tout, je vous dis.
L’une des applications les plus téléchargées, sur tablette mais aussi sur certains smartphones, c’est Instagram. Grace à elle, vous avez la possibilité d’appliquer des filtres et quelques effets à vos photographies les plus banales, et ainsi leur donner un côté un peu plus « arty » ou « trendy ». Ensuite, le résultat est publié non seulement sur votre profil, mais peut se partager très rapidement sur Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux. Ce qui est étonnant, lorsque l’on parcours au hasard les clichés publiés sur la plateforme, c’est de voir que les utilisateurs s’échinent à magnifier des objets du quotidien, non pas des moments (la photographie professionnelle est avant tout un rapport au temps) mais des choses. Le culte de la possession prend en effet un autre aspect : on peut exhiber nos dernières acquisitions, notre nouveau chat, nos repas. Certes, les paysages ont également une place importante dans les photographies qui circulent, mais beaucoup de profil sont spécialisés dans la mode, la nourriture,…
Ainsi, on peut très facilement se croire véritable photographe professionnel, alors qu’en réalité on est juste amené à regarder les choses du quotidien autrement, et surtout à s’aider de filtres pré-enregistré réglant la lumière ou les saturations, réglages que tout photographe averti devrait savoir effectuer lui-même. C’est donc l’avènement d’un nouveau regard, non pas techniquement pro, mais générationnel et branché. Pour vous y retrouver, voici un petit guide des filtres. Sinon, bien sûr, n’hésitez pas à me faire signe sur mon compte (ziastram), je vous suivrai aussi !